Accueil >Dominantes >Lire et comprendre > Les enjeux de la lecture partagée
La lecture partagée permet de développer des compétences en compréhension et à enrichir le lexique de l’élève.
Les élèves PLPS souvent issus de familles défavorisées , ne bénéficient pas de l’oralisation quotidienne de l’histoire du soir.
Dans les milieux défavorisés, l’adulte est :
dans la monstration ;
l’explication du sens des mots.
Dans les milieux favorisés, l’adulte questionne :
sur le sens de l’histoire ;
sur les rapports entre l’histoire et l’expérience de l’enfant.
L’impact des pratiques parentales dans l’expérience des enfants par rapport à l’écrit à l’entrée au CP est différent selon les domaines de la langue :
Pour l’écriture : 5%
Pour le code : 8%
Dans ces deux cas, l’école compense les inégalités. L’impact du milieu social est faible.
Pour la compréhension : 25% : l’impact du milieu est fort.
Construire une représentation mentale : se faire une petit dessin-animé dans sa tête, reformuler ;
Développer le langage d’évocation : rappel de récit / raconter l’histoire sans aide ;
Apprendre/mémoriser du vocabulaire : quantité de vocabulaire connu = meilleure maitrise en compréhension ;
Combler les blancs du texte : inférer des liens pensées/comportements des personnages.
Rien pour ce mois
Le site académique Dire, Lire, Écrire se destine à tous les professeurs de l’académie : titulaires, stagiaires et contractuels. C’est un espace de mutualisation et de partage qui permettra de subvenir aux besoins de nos élèves mais aussi aux besoins des enseignants, bien souvent démunis face aux difficultés des élèves de Mayotte. Ce site est donc un espace qui met à disposition des outils, des ressources et des contenus supplémentaires afin d’aider les professeurs et les élèves qui sont en difficulté.
Devenu une priorité académique, le projet expérimental "Dire, Lire, Écrire" s’inscrit sur l’ensemble du parcours de l’élève, de la maternelle au lycée. En effet, pour la majeure partie de nos élèves, le français est la seconde langue parlée, voire une langue de scolarisation. De plus, les évaluations nationales CP, CE1, 6ème, seconde révèlent une grande fragilité dans le lecture et la compréhension. Il devient donc nécessaire de déployer ce dispositif.
Camille Vanreysselberge IA-IPR de Lettres
